Quick et Flupke à l’honneur !
Une nouvelle fresque Quick et Flupke à Bruxelles : rue Notre-Seigneur 19 / rue Blaes 26
Quick, le béret vissé sur le crâne, apparaît pour la première fois sur la couverture du Petit Vingtième le 23 janvier 1930 et ses lecteurs découvrent la même semaine son premier gag. Gamin vif et alerte, le personnage de Quick serait un clin d’œil d’Hergé à son collègue Paul Kerrie, responsable de la rubrique sportive du quotidien Le Vingtième Siècle. Un homme toujours en mouvement…
Rapidement, Quick a besoin d’un faire-valoir. Ce sera Flupke, le « ketje » à l’écharpe. Très jeune et plutôt naïf, Flupke (« petit Philippe » en bruxellois) rejoint son ami Quick le 13 février 1930. Flupke est certainement la transposition de Philippe Gérard, un jeune scout à l’esprit pétillant qui était l’ami de Hergé.
Le dessin choisi pour la fresque est extrait du gag « Constructions », paru le 27 août 1931 dans le Petit Vingtième. En 1950, ce gag a été redessiné et mis en couleurs pour paraître en album aux éditions Casterman.
Si Quick et Flupke évoluent dans le quartier des Marolles, le décor de leurs aventures (les rues en pavés, les trottoirs et les terrains vagues) est une transposition directe de l’environnement du petit Georges Remi, sur le territoire de la commune d’Etterbeek. C’est naturellement à partir des images de son enfance qu’Hergé a imaginé les péripéties de ses deux garnements de papier.
Et c’est dans cette même rue Blaes, au n° 193, de l’autre côté du Vieux-Marché, que Joseph Dufour et Antoinette Roch, les grands-parents maternels d’Hergé, ont vécu quelque temps, dans les années 1880. De même, c’est à 100 mètres d’ici, au n° 3 de la rue du Temple, qu’est née la maman du dessinateur, Élisabeth Dufour, peu avant l’inauguration du nouveau Palais de Justice. Autant dire que le jeune Georges a baigné toute son enfance dans l’atmosphère des Marolles !
Le 21 août 1996, on inaugurait la première fresque Quick et Flupke à l’angle de la rue Haute et de la rue des Capucins.
Aujourd’hui, avec l’évolution du quartier, cette fresque laisse la place à un projet immobilier qui devrait accueillir essentiellement des personnes âgées.
Et, grâce à la volonté du Bourgmestre de la ville de Bruxelles, Yvan Mayeur, et de l’Échevine Ans Persoons, en collaboration avec la société Moulinsart, la présence de nos chers « ketjes » est maintenue dans le quartier.
Et, grâce à la volonté du Bourgmestre de la ville de Bruxelles, Yvan Mayeur, et de l’Échevine Ans Persoons, en collaboration avec la société Moulinsart, la présence de nos chers « ketjes » est maintenue dans le quartier.
C’est en descendant du bus à l’arrêt « Chapelle » que les passants amusés pourront jeter un coup d’œil complice à ces deux galopins rendus éternels par la magie du crayon d’Hergé. Nul doute que cette nouvelle fresque contribuera encore davantage à la réputation de ce formidable projet de fresques murales dédiées aux héros du neuvième art, à l’initiative de la Ville de Bruxelles.