Le film : la presse élogieuse !
Extrait : Le film s'ouvre sur les images d'Hergé au Vieux Marché. L'artiste est au travail. Il brosse le portrait d'un personnage bien connu sur la place dont le spectateur ne voit que les culottes de golf... Quand il tend l'oeuvre terminée à Tintin, le tableau a la ligne claire d'une bande dessinée ! Au-delà de l'hommage émouvant au créateur de Tintin, ce stratagème permet au héros de se libérer des cases et d'exister pour lui-même : une autre aventure peut commencer, celle que Spielberg a imaginée pour lui...
Extrait : Reste le travail d'adaptation. Là encore, on ne voudrait surtout pas faire en trop, mais sachez qu'il laisse franchement bouche bée, faisant s'entrechoquer trois albums clés de la mythologie avec une fluidité et une liberté de ton sidérantes.
Extrait : Tout de suite, le ton est donné. Le générique est une pure merveille d'animation à l'ancienne. Ombres chinoises, ligne claire, c'est à la fois un générique et un hommage magnifique aux aventures de Tintin. Et à Hergé bien sûr puisqu'une fois dans le film, le premier personnage à apparaître n'est autre que lui. Hergé est là, sur la place du jeu de balle à Bruxelles en train de croquer les passants. Des bons vieux dessins en 2D. Dont le portrait d'un jeune homme à houppette... "C'est assez ressemblant", dit-il.
Extrait : Un mélange d'excitation et d'inquiétude, voilà ce que ressentaient tous les tintinophiles face au projet de Steven Spielberg et de Peter Jackson d'adapter Tintin au cinéma. Excitation de voir deux cinéastes parmi les plus puissants et les plus créatifs de Hollywood unir leurs efforts pour porter l'oeuvre de Hergé à l'écran. Mais inquiétude: est-ce l'esprit des aventures de Tintin allait être trahi en franchissant l'Atlantique ? Il n'en est rien: "Tintin et le secret de la licorne" est une réussite exceptionnelle.
Extrait : Steven Spielberg a su garder -et on se demande comment- son âme d'enfant. Sa capacité d'émerveillement. On avait peur que le film soit trop «américain». On craignait que le capitaine Haddock ne soit pas un alcoolique, censuré par les règles politiquement correctes d'aujourd'hui. Rien de tout cela dans le film. On pousse finalement un grand ouf de soulagement. Tintin, le globe-trotter bondissant né en 1929 de la main d'Hergé, renaît sous les pixels du troisième millénaire.
Extrait : Le Secret de la Licorne est une chasse au trésor. Plutôt que de se contenter d'adapter sagement la bande-dessinée, Spielberg se permet d'en réinventer certains pans d'histoire, et de faire quelques clins d'oeil aux autres albums, au Crabe aux pinces d'or, à la Castafiore. On sent toute l'affection qu'il porte à ses personnages, exploitant leurs faiblesses, comme le penchant pour la picole de Haddock qu'il rend presque lyrique. Cette aventure exaltante, c'est un fragment d'enfance que l'on vient de nous rendre.
Extrait : La performance capture, technique qui permet de numériser les mouvements d'un comédien permet au jeu d'affleurer sous le personnage virtuel. Jamie Bell [...