Ces menaces qui pèsent sur la bande dessinée
Les états généraux de la BD présidés par Benoît Peeters se sont ouverts lors du festival d'Angoulême. Surproduction, paupérisation du métier... Un article du Figaro revient sur les problèmes qui agitent le neuvième art.
Selon Peeters, le nombre extravagant d'albums publiés chaque année constitue un problème de taille: «On publiait environ 700 albums en 1994; on en a produit plus de 5000 en 2014. Certes, le chiffre d'affaires global de la bande dessinée a augmenté, mais dans des proportions qui n'ont rien à voir. Nous le savons tous: les tirages et surtout les ventes moyennes par titre ont diminué de façon très conséquente. Si le nombre d'albums n'a cessé d'augmenter, le public est loin de s'être élargi dans les mêmes proportions. [...
Enfin, parmi les problèmes évoqués dans son discours, Benoît Peeters fait émerger celui d'un marché qui tend à évincer les principaux acteurs du monde de la bande dessinée au profit de Google ou d'Amazon.